L'affaire ESTOUP (ancien Président de la Cour d'Appel de Versailles) sort en même temps qu'une autre dont on parle moins.
Gérard DALONGEVILLE, qui doit être jugé fin mai dans une affaire de fausses factures présumées, veut faire citer François Hollande comme témoin à son procès.
Ces dernières années, le système consistait notamment à retenir en priorité pour les nombreux appels d’offre les entreprises "amies" qui finançaient par ailleurs le Parti socialiste, résume l’élu. Le montant total des malversations est évalué pour le moment à 900 000 euros mais pourrait atteindre 4 millions d'euros.
Hollande avait assuré qu’il ne se déroberait pas derrière le statut pénal du chef de l'État, qui prévoit que le président en exercice ne peut être ni mis en examen ni interrogé comme témoin dans une affaire. Chiche !
Ceci dit deux réflexions personnelles : l'histoire se répète, rappelez vous l'affaire URBA dans les années 90 où les entreprises qui souhaitaient obtenir des marchés publics devaient verser des "honoraires" à des bureaux d’études, par le biais de fausses factures, à hauteur de 2 % à 4 % du montant des marchés concernés. Les bureaux d'études se chargeaient ensuite de reverser les commissions, dont ils conservaient 40 % du montant, dans les caisses du Parti Socialiste (30 % au niveau national et 30 % au niveau local), dans le but de financer les campagnes électorales...
Deuxième réflexion : les Juges ne sont pas au-dessus des Lois, comme ils le souhaiteraient, et certains sont aussi pourris que certains politiques : pouvoir, fric et justice , même combat...
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