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Frigide Barjot

Extrait de Wikipedia :

…Virginie Merle, alias Frigide Barjot (en hommage à Brigitte Bardot) est issue de la bourgeoisie lyonnaise, d'une famille conservatrice (qui l’eut cru ?)

Personnalité mondaine, elle fréquente depuis sa jeunesse avec assiduité divers lieux de la nuit parisienne, en particulier des cabarets gays (qui a dit qu’elle n’était pas ouverte d’esprit ?)

Et puis surtout elle a juré craché qu’elle n’avait pas appelé à manifester le 24 mars sur les Champs Elysées…

La preuve.

Petites histoires de camarades de gauche...

Mélenchon a dit aujourd’hui, à la tribune, en clôture du congrès de son Parti et en parlant de Moscovici « qu’il faisait partie des 17 salopards de l’Eurogroupe qui exerçait une pression sur Chypre… »

Tout en précisant par ailleurs que le Sinistre de l’Economie ne pensait pas Français mais pensait « finance internationale »…

Moscovici s’en est offensé estimant que Mélenchon faisait de l’antisémitisme…

Parce qu’il s’est fait traiter de « salopard » ou qu’on a visé « la finance internationale » ?

Je ne savais pas que Moscovici était juif (et je m’en fou !) mais je ne savais pas non plus qu’un juif pouvait assimiler le terme de « salopard » ou celui de « finance internationale » à celui de « juif »…

Ou alors j’ai une guerre de retard…

Pour faire bonne mesure Mélenchon a rajouté : « …dans la Bible, il est écrit que Dieu vomit les tièdes… ».

Oui, j’ai encore des progrès à faire en matière de théologie!

PS : je ne résiste pas à la dernière de Mélenchon, au sujet du discours télévisé de Hollande, le 28 mars :

"Je vais faire une blague à la Hollande, tiens, je vais faire un instant de Hollande", a commenté l'eurodéputé Front de gauche et coprésident du Parti de gauche sur Europe 1 : "L'Élysée est enlisé." "Il s'est totalement trompé de diagnostic, il le dit lui-même : je ne savais pas que la crise serait aussi dure et qu'elle durerait autant. Ce qui montre bien qu'il ne comprend rien aux mécanismes de la finance", a accusé l'ancien candidat à l'Élysée.

J'accuse (une femme nue dans un caddy)

Faut du gazole dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait
Pour oublier la solitude
Faut des gonzesses à la télé
Ouais faut des pilules pour bander
Faut du gazon dans les tabacs
Il faudrait arrêter de fumer
La salle de sport sur des machines
Faut s'essouffler faut s'entraîner
....oh non l'homme ne descend pas du singe, il descend plutôt du mouton...

.........

Emile ZOLA ? Non, Damien SAEZ...

Vous voulez en savoir un peu plus ?

Explication de texte :

En mars 2010, pour lancer son nouvel album, Saez fait paraître une affiche publicitaire montrant une femme nue dans un chariot de supermarché, titrée avec la mention « j'accuse ». Cette publication est censurée par l'ARPP pour un motif controversé, à savoir que le visuel était « dégradant pour l'image de la femme ». Saez s'en explique sur France Inter le 5 mars ainsi que lors de l'émission Ce soir (ou jamais !) du 9 mars 2010, expliquant qu'il dénonçait, par cette photographie, à la fois l'utilisation massive du corps féminin dans la publicité et le consumérisme contemporain. Dans Phosphore (mai 2010), il explique : « Elle n’est ni obscène, ni sexuelle (c’est juste un nu), mais la mise en scène gêne. Cette photo choque, car elle reflète une idée que les gens refusent de regarder en face : la société d’aujourd’hui veut que l’individu, et particulièrement la femme, soit réduit à un bout de viande dans un caddy. Tout individu qui naît sur Terre est aujourd’hui pris en otage par la société de consommation. On ne peut accoucher aujourd’hui que d’un objet de consommation : voilà ce que je dénonce. Cette image fait miroir, donc elle fait mal. Qui a envie de se regarder dans la glace quand ça fait mal ? Pourtant, cela pousse à la réflexion ». Une seconde affiche informant de cette interdiction, textuelle uniquement, a elle aussi été interdite et refusée par tous les réseaux publicitaires.

On est en 2013, rien n'a changé...vive la liberté d'expression !

Le Tape Art

Un ruban adhésif est un ruban recouvert de substance adhésive. Il se présente généralement sous la forme d'un rouleau dont la face externe est non adhésive. Il est utilisé notamment pour lier des objets entre eux ou simplement pour recouvrir un objet d'un film protecteur.

Un billet sur le ruban adhésif ?

Non, sur le Tape Art.

Car il y a mieux que l’emballage pour utiliser le ruban adhésif : il peut servir de matériau de création.

Certains artistes l’utilisent sur les murs, par terre, sur plexiglas, sur des toiles également et on peut écrire que le ruban adhésif fait désormais partie de l’art urbain, au même titre par exemple que le graffiti ou le pochoir.

Sa technique d’utilisation a même un nom : le tape art.

Fini les bombes de couleur, les nouveaux graffeurs utilisent désormais du ruban adhésif qu’on appelle aussi « gaffer ». Le tape art relie les hommes à différentes formes d’expression. Adeptes du street art, performeurs, musiciens se servent maintenant aussi des rubans colorés.

J’ai même lu la déclaration suivante émanant d’un collectif allemand : Pour nous, la bande adhésive, c’est la nouvelle peinture. On n’étale plus de couleurs au pinceau ou à la bombe. Maintenant ce sont les bandes qui donnent la couleur. Le gaffer structure le monde.

Bon, n’exagérons pas quand même !

La technique me paraît intéressante, elle a l’avantage d’être éphémère, comme souvent le street art, et on peut facilement couvrir et découvrir les surfaces, sans dommages, avec un matériau parfaitement malléable et simple d’utilisation.

Elle est également accessible à tout le monde, en particulier aux enfants, et peut contribuer au développement artistique et à un prix tout à fait abordable.

Ca vous scotche n’est ce pas ?

La première photo et la dernière sont de Max Zorn, un des meilleurs artistes du Tap Art. Allez voir son site.

Damien SAEZ

Au hasard de mes ballades sur internet j’ai découvert SAEZ, jeune auteur- compositeur-interprète né en 1977 en Savoie.

Découvert car quand il a percé, dans les années 2000, j’étais passé complètement à côté dans la mesure où j’étais professionnellement et socialement très pris et que la musique ne faisait pas partie de mes préoccupations du moment. Et absent, sûrement, lors de ses 3 nominations aux Victoires de la Musique...

J'ai à peu près tout écouté de sa discographie, d'un bloc, et je ne vous cache pas que j'ai pris du plaisir...Saez, c'est intergénérationnel...

Ses textes transpirent la révolte – il n’aime pas le qualificatif d’engagé - (voir jeunesse, lève toi ou encore j’accuse dans le style de Zola) et sont quelquefois particulièrement crus (sexe, interdit d’antenne, ou encore défonçé, défonce moi…)

J'ai eu l'impression, en écoutant ses chansons, de revenir sur les barricades de 1968, une époque où l'on brandissait sa verve et sa morve, une époque où on s'arrogeait le droit de tout dire et tout faire...c'était il y a longtemps déjà...

J'aime à peu près tout, notamment j’veux qu’on baise sur ma tombe, véritable ode poétique à la fois dans la musique et dans les mots, même si le titre est un tant soit peu racoleur !

J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil Te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes Et construire un empire juste pour ton sourire Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau Mais c'est plus fort que moi Tu vois je n'y peux rien Ce monde n'est pas pour moi Ce monde n'est pas le mien. A la lumière obscure je vous croise enfin oh Dieu que tu vous êtes beaux vous les seuls vous l’ultime Entre les hommes égalité Allez s’il vous plait donnons nous la main ne nous faisons plus attendre Il est temps de s'éteindre Il est temps de s'étreindre une dernière cigarette.

Son dernier album, intitulé Miami, sort ce mois-ci, je suis curieux et impatient de l'entendre...