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Les indiens HOPIS

J’ai fait , il y a quelques années, un superbe périple de 5 semaines dans l’ouest des Etats-Unis, avec, chaque jour, beaucoup de route et un centre d’intérêt différend.

Je me souviens des étoiles de Sunset Boulevard et des studios de cinéma de LOS ANGELES, des mexicains de SAN DIEGO, des villes fantômes que nous avons traversées pour rejoindre LAS VEGAS et ses casinos "all you can eat"…

Je me souviens aussi de Mesa Verde et de ses maisons troglodytes, de la forêt pétrifiée, du Grand Canyon avec ses écureuils, de Brice et de Zion, du lac Powell, où la montagne se reflète dans l'eau...

Je me souviens de l’épisode où j’ai enduit de dentifrice toute ma petite famille pensant que c’était de la pommade contre les moustiques (je m’étais trompé de tube…), de la descente du Colorado en raft…

Je me souviens encore de la Vallée de la mort et du minuscule Bip-Bip, du somptueux parc de Yosémite, du charme de San Francisco…

Mais s’ il y a une rencontre qui m’a marquée, c’est bien celle avec les indiens Hopis. Nous avons roulé toute une journée dans le nord est de l'arizona pour arriver dans un village haut perché et complètement isolé, sur une "mesa", en plein centre de la réserve Navajo, et nous avons eu la chance d’assister à la danse rituelle de la pluie, qui a lieu une fois par an…nous sommes repartis en fin de journée plein d’images et de sons…caillassés par les enfants Hopis, qui semble-t-il n'apprécient pas les voyeurs…

Léo FERRE, c'est extra...

Une robe de cuir comme un fuseau qu'aurait du chien sans l'faire exprès

Et dedans comme un matelot, une fille qui tangue un air anglais ...

Un Moody Blues qui chante la nuit, comme un satin de blanc d'marié

Et dans le port de cette nuit, une fille qui tangue et vient mouiller

…..

Des cheveux qui tombent comme le soir et d'la musique en bas des reins

Ce jazz qui d'jazze dans le noir, et ce mal qui nous fait du bien ...

Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel sur la guitare de la vie

Et puis ces cris qui montent au ciel, comme une cigarette qui brille

…..

Ces bas qui tiennent hauts perchés comme les cordes d'un violon

Et cette chair que vient troubler, l'archet qui coule ma chanson ...

Et sous le voile à peine clos, cette touffe de noir jésus

Qui ruisselle dans son berceau, comme un nageur qu'on attend plus

…..

Une robe de cuir comme un oubli qu'aurait du chien sans l'faire exprès

Et dedans comme un matin gris une fille qui tangue et qui se tait ...

Les Moody Blues qui s'en balancent, cet ampli qui n'veut plus rien dire

Et dans la musique du silence une fille qui tangue et vient mourir

…..

Ca fait du bien un peu de poésie, non? ...et puis, il faut bien s'évader de temps en temps, sinon, ça servirait à quoi un blog ?

Et, puisque Léo en parle, voici le bonus...

La photocopieuse

Même pendant l’été, la vie « sociale » continue et je viens d’embaucher un nouveau collaborateur, chargé de réaliser des affaires…

Des commerciaux, j’en ai vu défiler une grande quantité, qui se sont rapidement découragés ou n’ont pas réussi à parvenir à un chiffre suffisant, leur permettant de vivre décemment…

C’est un métier difficile où il faut à la fois être techniquement compétent, convaincre, entrer dans la vie des gens pour réussir et souvent ravaler son amour propre…

Celui-là me plaît bien, du style a être poussé gentiment dehors par la porte, pour revenir, avec le sourire, par la fenêtre…

Il a vendu auparavant des photocopieurs, donc il peut tout vendre !

Pour le clin d’œil je ne résiste pas à vous balancer du Cauet !

Aucune ressemblance avec mon commercial, bien évidemment.