Calendrier

« mai 2007 »
lunmarmerjeuvensamdim
123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28293031

Voyage, voyage...

J'ai déjà beaucoup bourlingué dans le monde entier et il me tarde de prendre du recul avec mon entreprise pour assouvir un peu plus mes besoins de dépaysement, de culture, de vieilles pierres et de chaleur humaine...

Bien sûr, en dehors de l'Europe du Sud, je connais certains pays d'Afrique du Nord comme la Tunisie ou le Maroc, pour y être allé plusieurs fois, Toulouse étant à un coup d'aile de Djerba ou de Marrakech.

Quelques pays d'Afrique noire, comme le Sénégal, le Kenya ou la Tanzanie....et des îles lointaines, Maurice, la Réunion, les Seychelles ...

En ce qui concerne le continent américain, j'adore voyager aux Etats-unis, si vaste, si divers, je connais un peu le Canada, j'ai apprécié le Mexique et le Guatemala; j'ai effectué plusieurs voyages aussi aux Caraïbes, dans les îles mais, par contre, en amérique du sud, je ne suis allé qu'en Bolivie et au Pérou. J'ai fait un somptueux circuit du lac Titicaca au Machu picchu, jusqu'à Iquitos où j'ai pisté les mygales et pêché le pyranha dans l'amazone....merveilleux souvenirs.

Malgré tout, c'est l'Asie que je préfère et je ne me lasse pas de partir dès que possible au Viet-Nam, ma destination préférée, en Chine, au Tibet, au Népal (ah, Katmandou...), au Cambodge, en Malaisie, en Indonésie ou en Inde...même en Birmanie l'année dernière.

J'avais prévu un nouveau séjour en Chine et au Tibet, avec un trajet Pékin-Lhassa en train, puis un séjour au Sichuan et au Guizhou, au mois de septembre prochain, mais je vais être obligé de reporter à cause de ma fracture...partie remise, si la santé le permet...

Finalement, à part mes envies constantes d'évasion en Asie, il ne manque plus à mon appétit de voyage que l'Australie, sa barrière de corail, ses kangourous et koalas, son bush et ses étendues désertiques...Un jour, peut-être...

Mes stats sur TOULOUSE

J'ai constaté, en regardant mes statistiques, qu'il y avait de plus en plus de toulousaings qui consultaient mon blog.

Normal, ils ont du comprendre que j'étais du « coing »!

Alors pour eux, et pour les autres aussi, j'ai recensé tous les billets où j'ai évoqué, en bien ou en mal, notre belle ville !

Le pouvoir con fisqué

Le musée LABIT

Les artisans d'art

Le graffiti et Toulouse

O Toulouse

Les poubelles du Tribunal

En 2050

Mon 21 septembre 2001

Mes sinistrés d'AZF

Hôpital de Rangueil

Emmanuel ou Joël ?

A l'époque où je suis né, en tous cas dans les campagnes, il n'existait pas beaucoup de maternités et les naissances se faisaient souvent au domicile de la maman, qui était assistée par une « sage-femme » (tiens, il faudra que je me documente sur l'origine de ce nom, si quelqu'un le sait...)

Après avoir poussé mon premier cri, mon grand-père maternel – à ce moment-là encore l'esprit de famille existait et il n'était pas rare que 2 ou 3 générations vivent ensemble...- fût chargé d'aller à la mairie déclarer l'arrivée d' Emmanuel, charmant bébé de 4 kilos.

Accompagné de son cousin, qui fût aussi mon parrain, ils attelèrent « marinette », la jument, pour satisfaire à cette obligation...

Las, un cheval au pas, tirant une charrette, ça ne va pas très vite et le long du chemin, il existait quelques bistrots...

Il fallait bien quand même fêter ça !

Arrivés à la mairie les deux compères, passablement éméchés, ne se rappelèrent plus du prénom à déclarer, se souvenant très vaguement qu'il finissait par ...el .

Et c'est comme ça, qu'au lieu de se prénommer Emmanuel, votre serviteur se prénomme Joël !

Honnêtement, je pense que ça n'a pas révolutionné ma vie !

Par contre, et sans qu'il y ait de relation, mon petit-fils s'appelle Pierre, comme mon grand-père...

Et même si vous n'avez rien à fêter, prenez un bon verre, installez-vous tranquillement dans votre fauteuil, vous êtes au piano-bar, vous écoutez un autre Joël (Billy)...dégustez...et trinquons à notre santé !

Panem et circenses...o tempora, o mores ?

Du pain et des jeux...Autres temps, autres moeurs ? Nous ne sommes pas à Rome, à l'époque de Néron ou Caligula, mais en France en 2007...

La politique est aussi un spectacle et le bon peuple est en haleine, qui va sortir vainqueur du débat : la belle ou la bête ?

Tous les ingrédients seront réunis mercredi pour participer à une belle empoignade.

D'abord la « pompa » sera présente, c'est-à-dire la parade qui précède les jeux, sauf qu'au lieu de voir animaux et gladiateurs en tenue d'apparat, on remarquera au premier rang tous les caciques des partis en présence et bien entendu quelques vedettes du show-biz souvent en mal de reconnaissance...

Ensuite les « magistri » ( les dompteurs) vont présenter les fauves : le plateau télé n'a rien à envier à l'arène et tout le monde fera le rapprochement entre d'une part les bêtes féroces et les candidats et d'autre part les magistri et les animateurs de l'émission (je vois trés bien PPDA avec une toge...)

"Ave Caesar, morituri te salutant !"

Vers midi, le spectacle s'interrompt : on déjeune et les spectateurs quittent leur place pour aller acheter un en-cas dans une des buvettes installées tout autour de l’amphithéâtre. Quelquefois, pour occuper l’entracte on propose des attractions, souvent des clowns qui parodient les vrais combats ou des démonstrations de virtuosité à l’escrime. A Rome.

Chez nous, en France, le spectacle continue sans interruption, à fleuret moucheté (pour ne pas dire que les clowns sont toujours en piste !) sauf si on s'est endormi devant le poste; au bout d'une heure toutefois on sera bien content d'aller chercher sa petite rôteuse : les émotions, ça donne toujours soif à défaut d'aiguiser l'appétit...

L'après-midi voit le combat des gladiateurs, professionnels ou non, qui, dit-on, doivent tous posséder une disposition naturelle à la violence pour espérer survivre aux premiers combats et préfèrent recevoir un coup que de l'esquiver lâchement... Cave canem !

Ah bon, il n'y a plus de ressemblance ?

Senèque a dit, dans ses Lettres à Lucilius, que « c’est dans l’arène que le gladiateur prend sa décision : son regard sait tirer un enseignement du visage de l’adversaire, d’un mouvement de sa main, de la position même de son corps. »

Ah bon, on s'y retrouve !

Le vainqueur du combat recevait à Rome une palme, une couronne ou des tas de cadeaux précieux, tandis que la mort du vaincu n'était pas la seule issue de la confrontation. Quand le vaincu semblait s'être énergiquement défendu, les spectateurs agitaient leurs « serviettes » (mappa), levaient un doigt en l'air et criaient : Mitte (renvoie-le).

Pas de laurier içi puisqu'il n'y aura pas encore de vainqueur, le peuple laissant un répit aux sondeurs et à la presse pour décider de leur sort.

Mais il n'y aura pas de troisième tour et il faudra un gagnant et un perdant et même si le vaincu se défend bien, il devra attendre 5 ans pour combattre à nouveau. Et faire sienne cette autre locution latine : Dum spiro, spero ,"Tant que je respire, j'espère"...

A moins que, sous la pression du public, la mise à mort soit plus rapide... Vae victis , malheur aux vaincus...

"Que la terre te soit légère" rappelent les épitaphes dédiées aux gladiateurs...Déjà, le troisième larron, grand perdant du premier tour, y est revenu, à la terre !