Il ne faisait pas spécialement beau ce week-end mais la maîtresse de maison avait décidé de nettoyer le jardin et de faire quelques plantations, à l'annonce d'un printemps précoce...
Quelques rosiers devaient être déplacés et je me suis curieusement posé la question de savoir de quel sexe ils étaient...je ne sais pas pourquoi...à cause, peut-être, du parfum des fleurs et de leur fragilité toute féminine alors que je m'égratignais, malgré les gants, avec les épines de leurs rameaux virils...
Et tout en maniant le sarcloir et le sécateur, mon esprit a vagabondé vers mes lointains cours de botanique.
En fait, me semble-t-il, les fleurs ont une partie mâle (le pollen) et une partie femelle (le pistil) et c'est le pollen qui, transporté par le vent ou les abeilles, féconde le pistil.
Celui-ci se transforme alors en une petite graine ou un fruit, et avec le soleil et l'eau, il germe et donne naissance à une nouvelle plante : c'est donc une reproduction sexuée...
Tiens, si un jour mes petits-enfants me posent une question du style « comment naissent les enfants ? », je ferais l'impasse sur les choux-fleurs pour leur parler des rosiers...d'autant plus que me reviennent à l'esprit, aussi, mes cours de latin...
Pour ceux qui préfèreraient "Mon amie la rose", de Françoise HARDY, vous pouvez toujours revenir à mon billet du 1er janvier : Une de plus ou une de moins ?...mais c'est plus triste que les déclinaisons de BREL...